Tahiti Heritage

Street Art, La Polynésienne de Whils du collège La Mennais – Papeete

Street Art. La Polynésienne de Whils du collège La Mennais

Street Art. La Polynésienne de Whils du collège La Mennais, Papeete

« La Polynésienne » s’est dévoilée en 2016, sur un vieux mur du collège La Mennais de Papeete, sous les coups de piolet de Whils.

Alexandre Farto aka Whils, artiste « graffeur-graveur-sculpteur » est à venu à Tahiti en mars 2016 pour une série de performances Ono’u à Papeete. Originaire de Lisbonne, le jeune prodige portugais de 29 ans est déjà référencé parmi les plus grandes personnalités de l’histoire de l’art urbain contemporain.

Il fait incontestablement partie du top 10 actuels des stars mondiales du street art et son œuvre impressionnante a déjà marqué l’histoire de l’art urbain. On le retrouve souvent cité au même rang que les Banksy, Os Gemeos, JR, Shepard Fairey, et sa cote artistique ne cesse de grimper.

Vhils – Le Street Art gravé sur les murs

Après avoir commencé le graff à Lisbonne à l’âge de 10 ans, Alexandre Farto a ensuite troqué les bombes aérosols pour le marteau et le burin ou parfois même le marteau piqueur. Depuis plusieurs années Vhils laisse ses œuvres à travers le monde en taillant les murs des grandes villes pour créer des portraits géants.

Whils London 2008

Whils « The Cans Festival’, London 2008.

Whils, « Butterworth » Malaysia 2015

Qualifié de « génie de l’art contemporain urbain » par l’ensemble des réseaux artistiques et culturels ainsi que par la presse internationale, il est le maître du « scratching ». Bien qu’utilisant des moyens techniques originaux et surprenant, la précision de ses performances impressionne.

Il travaille à merveille la matière, les contrastes et les reliefs pour donner de la profondeur aux regards, aux rides et aux détails des visages de ses personnages. De ses portraits se dégage une force d’expression captivante et spectaculaire.

« Je travaille les murs pour révéler les entrailles de la ville, en les creusant. Sculpter la ville, tout comme la ville nous sculpte, et comme nous la sculptons aussi » explique le graffeur portugais.


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