Les concours de tir à l’arc étaient un sport sacré pratiqué seulement par les membres des familles des chefs et par les guerriers de haut rang. Les femmes n’avaient pas le droit d’y assister. Les arcs et les flèches n’étaient pas utilisées comme armes de guerre en Polynésie.

Ces plate-formes ont la forme distinctive d’un croissant à l’une de leurs extrémités. Certaines possèdent une entrée pavée menant de l’autre extrémité jusqu’au centre. Les archers s’avançaient sur ce chemin, s’agenouillaient sur un genou et tendaient leur arc. Comme il s’agissait d’atteindre la plus grande distance, la flèche était visée vers le haut. Plusieurs jeunes garçons étaient positionnés avec des drapeaux blancs à des distances différentes pour signaler où la flèche était tombée. Deux des trois plate­formes de tir à l’arc de la vallée ont été à ce jour restaurées.

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Sources :

Guide MOOREA, Service du Tourisme 2000
Edouard Ahnne. L’arc chez les polynésiens. Société des Etudes Océaniennes, bull n°36 juin 1930 p 39