C’est une marque d’origine naturelle mesurant 4 m de largeur. Les crevasses formant les phalanges d’un pied font plus de 5 m. Ce phénomène se trouve en bordure de plage du côté récif. Le matériel est essentiellement la roche calcaire.

 Tapua’e o hono est le terrain qui se situe en limite de Varuhitua. La tradition orale raconte comment Hono marque par son empreinte l’île de Niau :
 » Les parents de Hono et ceux de Tu étaient décédés. Au moment de leur départ, Hono et Tu entonnèrent un chant d’encouragements. Ils partirent chacun sur un bateau. Le bateau de Tu s’appelait Tohoranui et celui de Hono, Mani.

Ils filèrent, et les montagnes de Tahiti allaient disparaître, lorsque Hono entonna un hymne de son pays. L’atoll de Niau allait poindre à l’horizon, quand Hono fut jeté à la mer. A partir de ce moment, les bateaux n’avancèrent plus. Tu lui jeta une calebasse dans laquelle, il se réfugia. Cette calebasse se rapprocha d’elle-même des navires. Ceux-ci atterrirent enfin à Faau (Niau).

La femme Tekurataukia fut surprise d’entendre Hono qui chantait. Hono supplia Teura de lui accorder ses faveurs, mais celle-ci demeura sourde à ces prières. Et comme elle ne se décidait pas, il la supplia encore. Après avoir vainement employé tous les moyens, pour posséder cette femme, il quitta Niau en y laissant son frère Tu. Il se dirigea vers les îles de l’est, après avoir cependant laissé à Niau les traces de son passage, lesquelles sont deux empreintes de ses pieds et un trou fait avec sa lance. Tapua’e o Hono est la trace de son pied sur la terre de Varuhitua, Ana o Hono, la grotte de Honoe est le trou fait par sa lance.

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Sources :

Eugène CAILLOT, Mythes et légendes et traditions des Polynésiens. Paris 1914. Récit du voyage de Hono et de Tu de Tahiti à Niau.
Paul NIVA 2007.
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