Lors des combats de la guerre franco tahitienne, les tahitiens récalcitrant à la pression colonialiste s’étaient réfugiés dans la montagne, au fort de Falchoda à la Fautaua mais également sur les hauteurs de la vallée de la Punaruu. Leurs positions étaient fortes mais les forces étaient inégales. Les tahitiens n’avaient pas d’arme à feu pour riposter aux fusils français et ils durent utiliser toute leur habilité et sens du terrain pour combattre les français.

La vallée de la Punaruu, après les excavations lunaires, se rétrécie en se transforme en une “gorge” , une vallée étroite bordée de deux grandes parois verticales. Ce lieu est appelé “vallée Pahuri” (qui signifie “jeter”) car les tahitiens installèrent sur les deux versants de cette vallée Pahuri, plusieurs plates-formes en bois chargées de pierres qu’ils lâchaient au signal sur l’armée française.

Au fond de la vallée de la Punaruu, sur le chemin d’accès aux plateaux de des orangers, Tetamanu, se trouve toujours un très vieux manguier, avec un grand et long tronc couvert de branches qu’au sommet. Des guetteurs montaient dans cet arbre pour surveiller la vallée. De là haut, la vue est très dégagée et on peut voir tout ce qui se passe dans la vallée et particulièrement les visiteurs inopportuns qui se faufilent dans la vallée Pahuri. Lorsque l’armée française s’était engouffrée, les guetteurs lançaient le signal pour lâcher les pierres.

Un poste d’observation

Au fond de la vallée de la Punaruu, sur le chemin d’accès aux plateaux de des orangers, Tetamanu, se trouve toujours un très vieux manguier, avec un grand et long tronc couvert de branches qu’au sommet. Des guetteurs montaient dans cet arbre pour surveiller la vallée. De là haut, la vue est très dégagée et on peut voir tout ce qui se passe dans la vallée et particulièrement les visiteurs inopportuns qui se faufilent dans la vallée Pahuri. Lorsque l’armée française s’était engouffrée, les guetteurs lançaient le signal pour lâcher les pierres.

Un arbre notable à protéger.

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Sources :

Wilfried TETUANUI,  2000
Photo Elsa Fernicle,