Ce site archéologique s’étend sur 6000 m². Il se compose de trois marae parfaitement orientés d’Est en Ouest. L’extrémité Est de cet ensemble, édifié sur une légère pente, dont la base accueille la première végétation, se situe à 40 m du rivage. Le terrain est austère puisque couvert de caillasses madréporiques noircies au soleil de même teinte que les différents éléments des marae. Bien que côte à côte, ces trois marae ne se ressemblent nullement, excepté leurs enceintes n’excédant pas une hauteur de 30 cm.

Le marae sud

A l’écart des deux autres, le marae Sud se différencie par ses six pierres dressées aux extrémités, et par un possible ahu qui se situait vraisemblablement au trois quarts Est du marae. Ces pierres dressées ont de plus une hauteur différente, et à l’Est comme à l’Ouest, la pierre centrale est dominante, ce qui peut s’apparenter à une importance des divinités ou des ancêtres. Par ailleurs, on note dans l’enceinte deux tas de pierres circulaires face à deux pierres dressées et un mince chemin dallé à proximité du marae, à l’Est, dont la longueur correspond à la largeur de ce marae.

Les deux autres marae

A quelques pas de ce dernier, les deux autres marae s’assemblent et se ressemblent. S’assemblent par une commune enceinte. Se ressemblent par des ahu de même, conception et de fière allure. Les murets et dallages sont existants, seule une haute pierre dressée, sur six, est désormais couché.

Le marae central n’a rien de singulier, si ce n’est sa seule pierre dressée à l’extrémité Est.

Le marae Nord se distingue tout de même de son voisin par une pierre dressée, avec enceintes de dalles à côté de l’ahu. Au centre se trouve une pierre dressée, solitaire, qui peut avoir servi de dossier à l’officiant principal. Les pierres dressées de ces marae sont toutes de formes rectangulaires ou triangulaires.

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Sources :

Société des études océaniennes Bull. n° 179 juin 1972
Photo Christine Arakino