Le secteur est intégralement desservi par une piste carrossable, complétée par des radiers franchissant les principaux hoa fonctionnels. On y trouve d’anciens vestiges d’habitation (dalles et citernes en ciment), ainsi que de petites cabanes destinées à accueillir les travailleurs ou simplement les familles lorsqu’elles descendent sur leurs terres faire le coprah.
Le troc des nattes végétales tressées avec les goélettes a depuis longtemps été supplanté par la récolte du coprah, qui est devenu la principale ressource économique de l’île. L’activité s’est développée sous l’impulsion d’un colon français dénommé Maréchal. Il fit importer et planter en grande quantité des cocotiers mieux adaptés à ce type d’exploitation.
L’essor de l’exploitation du coprah au début du siècle explique que l’on retrouve encore parsemées tout autour de l’atoll d’anciennes dalles de maison et des citernes d’eau en ciment, datant des années 1920. Certaines citernes sont d’ailleurs toujours fonctionnelles, et étaient souvent baptisées d’un nom. Une partie de la population vivait de manière permanente sur leurs terres, au secteur à coprah. Les résidents de Fafaria, Opuo, Tahora, Fangataruru ne descendaient au village que pour l’office dominicale. Le commerçant chinois de l’époque, qui seul possédait un véhicule pour transporter le coprah, leur vendait les provisions nécessaires à chaque venue.

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