La fin d’un grand homme. Dans le caveau de la Cathédrale Saint-Michel de Rikitea, aux Gambier, à quelques pieds sous l’autel, reposent les dépouilles du Père Caret décédé en 1844 et du Père Jean-Baptiste décédé en 1859.

  • Père François d’Assise Caret, né près de Rennes (France) en 1802, avait connu les pires ennuis à Tahiti. Sa santé en avait été ruinée et les médecins de la colonie l’avaient mis à bord d‘une corvette française partant pour Valparaiso, avec l’espoir que le repos et l’air natal allait le revigorer. C’est le 26 septembre 1844, vers les deux heures de l’après-midi, que la corvette jeta l’ancre devant Mangareva. On porte le Père Caret à terre car il était si malade qu’il ne pouvait pas se tenir debout ; et malgré tous les soins possibles, il meurt de pneumonie le 26 octobre. Il est déposé dans le caveau de la cathédrale. La population regrettait ce vénérable père. Chacun voulait avoir quelque chose de ses dépouilles : « Les uns ont pris son bâton, les autres ses souliers, les autres son chapeau ».
  • Père Jean-Baptiste, désigné comme missionnaire pour l’Océanie, est d’abord attaché à la mission de Tahiti, puis travaille aux Tuamotu. Malade, il est envoyé par Mgr Jaussen en septembre 1858 aux Gambier comme chapelain des plongeurs mais aussi pour se reposer. Il meurt après un accident en mer le 20 mars 1859 et est enterré dans le tombeau de la cathédrale Saint-Michel.

Un autre Père, le Père Cyprien, qui avait créé le couvent de Rouru sur les hauteurs de Rikitea, aurait du être enterré, dans la chapelle Sainte-Agathe du couvent de Rouru. Mais un étrange évenement a changé le cours des choses.

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Sources :

LAVAL Mémoires pour servir à l’histoire de Mangareva. Société des Océanistes 1968 – Frère SOULIE : Mon clocher Mangareva. p 58 – Tahiti 1834-1884 Bâtisseurs d’églises p 332.