Les premiers pasteurs protestants Darling et Bourne de la Mission de Londres s’installent à la pointe de Punaauia et en novembre 1819.

Le 17 novembre 1816, David Darling missionnaire de la London Missionnary Society ordonné le 30 septembre de la même année quitte l’Angleterre accompagné de son épouse et de sept autres religieux. Ils arrivent à Moorea, le 17 novembre 1817 et deux mois plus tard, le couple célèbre la naissance de leur fils John Adam Darling, le 6 janvier 1818.
En 1819, ils s’installent à Punaauia à Burder’s point (Pointe Nuuroa) dont il a en charge la station missionnaire. Dans la même année, il participe à la conversion de Pomare II au protestantisme dans le temple de Papaoa à Arue ainsi qu’à son sacre.

En 1827, il sera chargé de la presse de la mission. Sous le règne de Pomare IV dont il sera lui aussi un proche allié, il lui fera écrire un courrier dans lequel elle sollicite le départ de deux prêtres catholiques Laval et caret débarqués à Mangareva en 1834. La même année, il se rend aux Marquises ou il participera à la traduction de certains écrits de la Bible en marquisien.
Comme de nombreux évangélistes anglais, il est hostile à la présence des Français qui établiront leur protectorat sur le pays le 9 septembre 1842. Armand Bruat le décrira comme un « vieil Ecossais entêté, haïssant les Français qui ont détruit le pouvoir temporel qu’il s’était arrogé ». Sous le protectorat français, nombre d’évangélistes anglais de surcroît protestant et donc en totale opposition avec le catholicisme français quitteront Tahiti.

En 1849, Darling et son épouse quittent Tahiti pour y revenir quatre ans après. En 1857 son épouse décède. Au mois de mars 1859 il se retire de la mission et gagne Sydney. Il meurt en Australie le 6 décembre 1867.

Son épouse ainsi que son fils seront enterrés à Punaauia dont il a eu en charge la station missionnaire et a entretenu d’excellents rapports avec le chef Utami ainsi que nombres de juges Tahitiens.

Lire :
Tombes de la famille Darling.

Commentaires

Sources :

DANIELSON Berg
LAVONDES Anne – Punaauia aux temps anciens