Orofara, abrite actuellement deux cimetières. Le plus ancien dit des « lépreux » est situé sur le plateau Vaipihoro sur la gauche de la vallée de Orofara à Mahina. Il a accueilli les défunts de la léproserie jusque dans les années 1960-70. Plusieurs tombes sont enfouies sous la végétation. Parmi elles on peut reconnaitre les noms de grandes familles tahitiennes.

Chaque année lors de la cérémonie du turamara’a ou Toussaint lors du 1er novembre, les habitants de Orofara se rendaient au cimetière pour honorer leurs défunts. A cette occasion, les dames confectionnaient des couronnes de tipanie (frangipaniers) ou autres fleurs odorantes qui ornaient les allées de la vallée avant d’aller les poser sur chacune des tombes. Selon les témoignages des anciens, cette cérémonie était magnifique et l’on pouvait l’apercevoir le cimetière couvert de fleurs depuis la route puisqu’aucun arbre n’y avait encore été planté.

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Photos TH/OB