Des malades… Longtemps réduits au traitement par l’huile de Chaulmoogra qu’ils n’aimaient guère ou au bleu de méthylène qu’ils refusaient énergiquement, les lépreux d’Orofara vivaient sans grand espoir. Les sulfamides ont permis de blanchir bien des malades. Orofara ne sera bientôt plus qu’un souvenir.

A Orofara, le Service de santé du Territoire a installé en 1914, dans la vallée, un village de ségrégation pour les lépreux de l’archipel. II est l’asile forcé d’involontaires retraités.

Un pauvre mais très important cimetière dominait la mer. II rappelle par le nombre de ses tombes ce qu’était autrefois la maladie qui groupait tous les insulaires qui en étaient atteints. Un autre cimetière plus petit se trouve à l’extrémité du village.

 

Commentaires

Sources :

Société des Océanistes Paris