Le Koueriki, une variété locale d’Autera’a (Terminalia glabrata var. Koariki), serait natif de Mangareva (Gambier). Toutefois l’histoire ancienne raconte que c’est Tupa qui introduisit cet arbre à Mangareva et en planta près des marae pour les ombrager. Quoi qu’il en soit, le Kou’eriki était un arbre sacré pour les anciens mangaréviens.

Conscients de leur atmosphère chargée de surnaturel, ce fut à coups de hache que les missionnaires catholiques crurent y combattre les dieux.

« Ces arbres d’une taille énorme, étaient encore debout à l’époque où le christianisme les a fait abattre pour construire nos églises et pour enlever à ce peuple jusqu’au souvenir de ces antiques centres de leur culte idolâtre »

nous dit le père Laval dans l’histoire de la mission catholique aux Gambier.

Le Koueriki, l’Autera’a des Gambier

Le Koueriki, Terminalia glabrata var. koariki, se distingue par sa grosseur, sa taille, ses branches en étagères et ses feuilles plus longues et plus larges que l’autera’a. C’est un arbre assez rare et de six à huit mètres de haut avec à son sommet des branches qui ont la forme d’un parapluie retourné. Les feuilles sont ovales et deviennent rouges avant de tombera chaque saison. Les fruits sont de petites noix à coque épaisse. Le bois, d’un grain serré, a de beaux tons bruns et est apprécié des ébénistes.

Heureusement, il reste un beau bosquet de Koueriki, autour de la plateforme de Uma, te Rauriki, à coté de la route traversière du village de Rikitea à Taku. (photos)

Le Koueriki, l'Auteraa des Gambier.
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Sources :

LAVAL, Mangareva 1938 – Histoire d’un peuple polynésien.