Une procédure stricte à ne pas outre-passer.

Bien avant que la chasse à la baleine soit interdite dans les eaux polynésienne, le village principal de l’atoll de Fakarava se trouvait à Tetamanu, tout au sud de l’atoll.

A cette époque, la baleine était une des rares viandes accessible aux habitants des atolls, mais la chasse se pratiquait de façon très épisodique et en respectant des règles très strictes. Quand c’était le moment, les hommes se rendaient en pirogue jusqu’à la passe et attendaient. Là, un seul homme prononçait des paroles secrètes et magiques pour appeler les baleines.

A chaque fois, une seule baleine devait être tuée pour nourrir la population. La baleine désignée arrivait en pleurant comme si elle savait qu’elle allait mourir. Elle suivait la pirogue du pêcheur qui l’avait appelée jusqu’à l’endroit précis où les baleines étaient tuées. Les autres pirogues la suivaient. Mais gare à celui qui avait un objet tranchant dans sa pirogue. En effet, la baleine se sentant menacée, retournait la pirogue en mettant à l’eau l’équipage indélicat.

C’est seulement à l’endroit dédié aux sacrifices que l’on pouvait tuer la baleine. On la découpait alors et chaque habitant avait sa part de viande et de graisse.

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Sources :

Dessin de Marei PAEAHI, École de Fakarava 2000