Ce marae, situé en bordure du lagon de Fakahina, entre le motu Hikupa (à gauche) et le motu Farakao (à droite) semble avoir été utilisé pour des cérémonies avec des tortues.

Le grand-prêtre, kaunuku, était le seul a avoir le privilège de prendre la pierre sacrée, qu’il posait sur la tortue pendant quelques minutes avant de lui couper la gorge. A quelques pas de lui se tenaient deux autres prêtres appelés huhuki, qui étaient ses assistants et par conséquent de rang subalterne. Ces derniers étaient de sang royal.

Lorsque la tortue est découpée, la tête (pepenu), la partie grasse qui entoure le cou (genegene) et le cœur (mafatu) sont toujours mis de côté et réservés pour le prêtre. Les enfants, les jeunes, les vieillards et les femmes sont rigoureusement exclus des marae. Ce n’est que les personnes d’âge mûr, d’une trentaine d’années, qui pouvaient traverser l’enceinte sacrée, prendre part aux cérémonies du culte, et avaient le droit de manger de la tortue.

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Sources :

Audran 1910  –  Guillaume Molle fevrier 2011, site TEO 1