Le cocotier est l’arbre providentiel des îles océaniennes.

Voir la fiche sur le Cocotier – Ha’ari,

Usages alimentaires

Les usages de la noix de coco sont multiples : l’eau de la noix sert de boisson, aux divers stades de son développement, l’albumen, l’ amande, est consommé . L’amande mûre pressée donne le lait de coco qui est un ingrédient essentiel de la cuisine tahitienne. Cette même amande râpée sert aussi à préparer ces condiments fermentés que les Tahitiens nomment « miti hue » et « taioro« . Le bourgeon du cocotier est comestible de même que l’organe de succion qui se développe dans la cavité de la noix lors de la germination; cette masse spongieuse d’un goût agréable est la « pomme de coco » ou « uto » des Tahitiens.

Propriétés cosmétiques

De l’amande mûre râpée, les Tahitiens savaient extraire l’huile en plaçant la râpure dans des récipients de bois qu’ils exposaient au soleil; l’huile ainsi libérée et recueillie au fond du récipient servait à la préparation du monoi.

Utilisations en médecine traditionnelle

La noix de coco jouait un rôle de premier plan dans la médecine traditionnelle, par son eau et son huile qui sont utilisés dans de nombreux remèdes. L’eau de coco, parfaitement stérile, qui a des propriétés diurétiques était utilisée pour le diabète, les maladies des reins et de la vessie. L’huile servait de purgatif. Le jus de la bourre était utilisé contre les empoisonnements par certains poissons. Enfin les racines servaient en cas de contusions et d’entorses.

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