Sur la droite à une dizaine de mètres de la jetée de l’aéroport, Vahine e ia, une grande sculpture en marbre rose se détache sur les tons bleus du lagon de Bora Bora.

Elle salue les visiteurs, un peu comme la petite sirène de Copenhague, dit l’artiste Garrick Yrondi.

L’artiste Garrick Yrondi

Issue d’une famille d’artiste depuis quatre générations, Yrondi Garrick est né à Antibes en 1945, mais débarque à Tahiti à l’âge de deux ans avec son père sculpteur, attiré par la couleur et le charme des îles polynésiennes.

Quelques années plus tard, il rentre en France poursuivre ses études puis part à Naples en Italie ou il suivra des cours aux Beaux Arts. Mais la nostalgie des îles polynésiennes le rattrape et il rejoint en 1978 les îles Marquises pas encore trop touchées par le civilisation moderne. Il crée sa première grande oeuvre, une magnifique fresque sur l’Annonce faite à Marie pour la chapelle de Hohoi dans l’île de Ua Pou.

Fresque d'Yrondi de l'église de Saint-Jean-Marie-Vianney, Hohoi. Photo Purutaa

Fresque de l’église de Saint-Jean-Marie-Vianney, Hohoi. Photo Purutaa

Poisson de Garrick Yrondi

Poisson de Garrick Yrondi

 

Après un séjour à Papeete et Moorea, il arrive à Bora Bora pour réaliser une mosaïque pour  la piscine d’un éditeur de Salvatore Dali. Séduit par son travail le célèbre explorateur Paul-Émile Victor met à sa disposition  le merveilleux motu Haapiti rai sur lequel il vit six ans. Il réalise alors la grande sculpture en marbre rose vahine e ia, de deux mètres de hauteur, qu’il est allé sculpter dans le marbre directement au Portugal. Contraint par le cyclone Wasa de quitter le motu de Paul Emile Victor,  il s’ installe sur la grande île ou il vit depuis 1995 dans un atelier de charme de style Florentin méditerranéen.

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Sources :

http://www.yrondi.pf/
Photos Elsa Fernicle, mai 2011