« Noa Noa », c’est l’oeuvre que l’artiste irlandais Findac a réalisé sur le mur d’un bâtiment du quartier de la Mission à Papeete à l’occasion du Festival Ono’u 2019 « l’Art pour le Logement Social », avec le soutien de l’Office Polynésien de l’Habitat.

Ce nom Noa Noa provient des mémoires de Paul Gauguin, artiste synonyme de représentation de femmes tahitiennes.

Évitant l’utilisation de la couleur et s’inspirant des photographies en noir et blanc d’époque du début du XXème siècle, le graffeur Findac a créé le portrait monochrome d’une fille locale nommée Mimi qu’il a photographié et modélisé avec son ordinateur.

À l’aide d’un vieux mur meurtri et abîmé, il a essayé de créer une œuvre d’art qui, espère-t-il, semble avoir toujours existé et s’améliorera avec le temps en raison de la détérioration de la surface du mur.

Street Art, la danseuse par FinDac à Papeete

Mimi, la danseuse qui a servi de modèle au graffeur Findac. Coll OPH

Le graffeur Findac

Originaire de Cork en Irlande, Fin Dac a vécu toute sa vie à Londres.  Ses portraits sont caractérisés par de vraies femmes de différentes cultures, représentées par des costumes traditionnels et des couleurs vives. Son art attire par la façon dont il les peint, comme des super-héros anonymes : avec des tatouages, des bijoux, des masques, des vêtements ethniques et des coiffures impossibles. Mettre l’accent sur la beauté et la force féminines, s’éloigner des stéréotypes. Il est soucieux du détail et possède un style très esthétique propre qui se distingue des autres artistes urbains.

Findac a déjà réalisé, lors du festival Ono’u 2017, la fresque Herehia, située rue du docteur Cassiau à Papeete, à coté du Mac Do.

Commentaires