La dame blanche japonaise qui se promènerait certaines nuits le long du rivage de Atimaono serait la seule rescapée du vaisseau espagnol Paniora, qui coula dans la baie de Popoti à Papara.

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Paniora, le vaisseau espagnol

Paniora est le nom d’un vaisseau espagnol qui serait venu, dans les années 1790, pour combattre les habitants de Tahiti. Il voulu rentrer par la passe Faarearea pour atteindre les rivages de Papara (Tahiti). Mais ce jour-là, le vent soufflait très fort et les flots étaient déchainés. Dans ces conditions climatiques, la passe Faarearea est très dangereuse. Le navire fut emporté une plusieurs énormes vagues consécutives et retourné. Ce nom Paniora a été donné à un quartier de Papara.

Le Painura sombra immédiatement dans la baie de Popoti et tout l’équipage périt. Enfin, presque tout l’équipage, car l’histoire raconte qu’il y aurait eu une seule rescapée du naufrage, une passagère d’origine japonaise. Cette dame blanche japonaise se promènerait certaines nuits le long du rivage d’Atimaono.

La dame blanche japonaise de Atimaono

Cette fameuse dame blanche a été plusieurs fois entrevue par toute la famille Otcenasek qui habitaient dans une grande demeure coloniale avec de grands poteaux, près du rivage d’Atimaono. Ce tupapa’u (fantôme), qui portait une longue robe blanche qui cachait ses pieds, traversait la maison entre minuit et 1 heure du matin. Elle montait l’escalier et traversait le couloir qui n’avait pas de porte. Pendant ce temps, les chiens qui avaient détecté cette présence insolite, aboyaient à la mort. En effet, les chiens possèdent des facultés sensorielles plus développées que les nôtres, et sont très sensibles à ce genre de manifestations.

Emile, octogénaire, se souvient qu’à l’âge de cinq ans, la dame blanche l’avait fait sortir de son lit et entrainé de la route vers la mer. Heureusement ses parents s’aperçurent de sa disparition. Ils partirent à sa recherche et retrouvèrent leur fils sur la plage.

Cette ancienne maison familiale, a aujourd’hui disparu, mais certaines personnes affirment encore voir la dame blanche errer certains soirs sur la plage d’Atimaono.

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Sources :

Propos recueillis auprès d’Emile Otcenasek en 2002
Photo retouchée d’un galion espagnol